Parc archéologique de Solutré
Solutré-Pouilly [71]
Le parc archéologique est fondé sur une prise en compte attentive d’une situation géographique et stratigraphique héritées de la période du solutréen à nos jours et intégrant des données d’une grande diversité. La conception des lieux d’exposition évoque à la fois la mémoire des sous-sols et les processus de recherche scientifique mis en œuvre depuis plus d’un siècle. Un parcours extérieur depuis le musée, ponctué de huit stations, évoque ainsi la géologie, les techniques de chasse, les différentes phases de l’archéologie du site, ainsi que l’évolution de la flore et du paysage depuis l’âge paléolithique.
L’abri, point central des présentations, joue dans sa définition du pointillisme des vignes et de la mosaïque des toitures environnantes. Visible en tous points du site, il s’inscrit dans le paysage grâce à un travail sur l’épaisseur de la couverture et sur l’arborescence de la structure métallique composée d’indaten et d’inox. La toiture est constituée de deux nappes successives, la première toile tendue de ralingues sur laquelle s’ajuste au dessus une série de claies bois. La structure en PRS s’ajuste aux contraintes du sol et du sous sol archéologique, elle érige une table sur quatre points dont les larges débords définissent une zone de protection maximale. Les présentations sont constituées de moulages horizontaux proposant une lecture in situ des décapages de sol caractéristiques des activités humaines des temps paléolithiques et d’échelles verticales présentant les stratigraphies, précisant la succession des époques.
Le parc archéologique est fondé sur une prise en compte attentive d’une situation géographique et stratigraphique intégrant des données d’une grande diversité. La conception des lieux d’exposition extérieurs évoque à la fois la mémoire des sous-sols et les processus de recherche scientifique mis en œuvre depuis plus d’un siècle. Un parcours extérieur depuis le musée, ponctué de huit stations, évoque ainsi la géologie, les techniques de chasse, les différentes phases de l’archéologie du site, ainsi que l’évolution de la flore et du paysage depuis l’âge paléolithique. L’abri, point central des présentations, joue dans sa définition du pointillisme des vignes et de la mosaïque des toitures environnantes. Il s’inscrit dans le paysage grâce à un travail sur l’épaisseur de la couverture (toile et claies bois) et sur l’arborescence de la structure métallique composée de corten et d’inox.
Maître d'ouvrage
Conseil Général de Saône-et-Loire
Équipe
Catherine Mosbach (paysage)
Map3 (structure)
Procédure
Marché négocié, proposition lauréate
Date
livré en 2005
Surface
300 m² abris de fouilles
1 ha de parc
Coût
1 M€ HT